La bataille contre les pratiques corruptrices se poursuit avec détermination au Togo. Un combat de tous les instants, tant la gangrène semble avoir gangréné tous les rouages de la société. Pourtant, des résultats tangibles ont déjà été obtenus par la Haute Autorité pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA).
Selon les derniers chiffres, pas moins de 91 plaintes et dénonciations ont été enregistrées à ce jour. Elles font l’objet d’investigations approfondies avant d’éventuelles poursuites judiciaires. 48 dossiers seraient actuellement au stade de l’enquête préliminaire.
L’HAPLUCIA montre les crocs face à l’impunité
Une mobilisation indispensable face à un fléau aux conséquences dévastatrices pour l’économie nationale. La corruption décourage les investissements étrangers, les entreprises hésitant à s’implanter sur un marché où les règles du jeu manquent de clarté et où les décisions peuvent être influencées par des pots-de-vin.
Elle alourdit également les coûts des projets publics et prive l’État de précieuses ressources qui pourraient servir à améliorer les infrastructures et services publics. Sur le plan social, elle attise les inégalités et entrave l’accès à des services essentiels comme l’éducation et la santé.
Face à ce défi de taille, le gouvernement togolais a engagé diverses initiatives. Outre la mise en place d’institutions de contrôle telle l’HAPLUCIA, chargée de surveiller et punir les manquements, des campagnes de sensibilisation sont menées pour inciter la population à dénoncer les actes de corruption.
Mais pour éradiquer véritablement ce fléau, le Togo doit aussi renforcer ses institutions et assurer une plus grande transparence dans la gestion publique. La société civile et les médias ont également un rôle crucial à jouer.
