Affaire Guy Marius Sagna : La Commission nationale des droits de l’homme réclame une enquête
Lomé Actu, 02 octobre 2024 – La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a demandé une enquête indépendante sur les événements violents entourant l’affaire Guy Marius Sagna.
Cette décision fait suite aux déclarations de la Police nationale et du ministre de la Communication, Yawa Kouigan, qui ont condamné les accusations contre le gouvernement togolais. La CNDH a exprimé sa préoccupation dans une lettre officielle. Elle appelle à une action judiciaire rapide.
Incident du 29 septembre au siège de la CDPA
Les violences ont éclaté le 29 septembre 2024, lors d’une réunion au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) à Lomé. Selon les médias, le député sénégalais Guy Marius Sagna a été agressé par des individus non identifiés, entraînant sept blessés et d’importants dégâts matériels, notamment la destruction du matériel et des véhicules des journalistes.
La CNDH exige des comptes
La CNDH a donc souligné que ces actes, s’ils étaient confirmés, constituent une grave menace pour l’État de droit au Togo. La Commission a exhorté le gouvernement à ouvrir une enquête judiciaire indépendante pour identifier et punir les auteurs. Elle a également souligné la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, en particulier la liberté d’expression et de réunion.
Tout en rejetant les allégations contre le gouvernement, la ministre Kouigan a réaffirmé l’engagement du Togo en faveur de la paix et de la stabilité. Elle a aussi souligné que la justice mènera une enquête approfondie. Parallèlement, la police nationale a regretté l’attaque contre les journalistes et les dommages causés à leur matériel, reconnaissant ainsi la nécessité de protéger la liberté de la presse au Togo.