Augmentation des frais de scolarité dans les écoles privées : Gerry Taama choisit son camp

Lomé, 29 août 2023 (Lomé Actu) – Le député Gerry Taama exprime des préoccupations concernant l’augmentation des frais de scolarité dans les écoles privées. L’homme politique souligne les défis financiers que cela pose aux parents d’élèves.

Dans un contexte où les écoles publiques peuvent être surpeuplées et ne pas toujours offrir les meilleures conditions, de nombreux parents ont opté pour les écoles privées pour assurer une éducation de qualité à leurs enfants. Cependant, avec la récente revalorisation du salaire minimum (smic) décidée par le gouvernement, les écoles privées se retrouvent également confrontées à des pressions pour augmenter les salaires des enseignants, ce qui se traduit par une augmentation des frais de scolarité.

Face à cette situation, Gerry Taama soutient que le gouvernement devrait assumer une part de la responsabilité financière découlant de la hausse du smic dans les écoles privées. Il plaide en faveur d’une subvention gouvernementale pour aider à compenser la hausse des coûts dans ces établissements.

« Au secours, les frais de scolarité dans les écoles privées vont tuer les parents d’élève à cette rentrée scolaire (…)

La vérité est que nous sommes face à la quadrature du cercle. Les écoles publiques, où les frais de scolarité sont presque gratuits, sont bondées et n’offrent pas toujours les meilleures conditions de salubrité et de sécurité. Si le ministre Kokoroko appliquait le même barème pour les écoles publiques que celui qu’il applique aux écoles privées, beaucoup auraient dû fermer (…)

Les écoles publiques ayant perdu de leur apetance, les parents qui le peuvent envoient leur enfants à l’école privée. Voilà que notre pays, pour s’aligner sur les autres pays, décide de revaloriser le smig, sans mesure d’accompagnement. Je l’ai dénoncé à l’époque. Tous les entrepreneurs sont appelés à appliquer cette mesure. Les promoteurs d’établissement scolaires sont des entrepreneurs. Ils doivent augmenter les salaires des enseignants. Ils trouvent l’argent où ? Ils augmentent donc les frais de scolarité pour faire face à la nouvelle masse salariale. Ils ont raison. Et c’est les parents d’élèves qui vont souffrir. Je ne suis pas d’accord.

Le gouvernement doit subventionner la plus-value engendrée par la hausse du smig dans les établissements privés. Pourquoi c’est le peuple qui doit payer les pots cassés quand nos gouvernants décident pour nous ?

Vraiment le gouvernement doit revoir sa copie sur ce sujet. A défaut, je demande au chef de l’Etat de faire une avance d’un mois de salaire à tous les fonctionnaires pour amortir le choc, sinon ça va être violent pour certains en ce mois de septembre (…) », écrit le leader du Net.

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