Lomé, 29 novembre 2023 (Lomé Actu) – Dans une annonce sans précédent, le gouvernement togolais a dévoilé que 31 personnes, dont 11 civils, ont perdu la vie dans des attaques qualifiées de « terroristes » dans le nord du pays au cours de l’année 2023.
C’est la première fois que des chiffres aussi détaillés sont fournis par les autorités. Cependant, l’opposition persiste dans ses demandes de plus de transparence sur la situation sécuritaire dans la région des Savanes.
Un Bilan Historique
Le dernier bilan des incidents sécuritaires dans le nord du Togo datait d’avril 2023, lorsque le président Faure Gnassingbé avait mentionné environ 140 morts, dont 100 civils, depuis la première attaque enregistrée en novembre 2021 dans la préfecture de Kpendjal.
Mise en Lumière des Événements
Lors d’une intervention télévisée mardi 28 novembre, la porte-parole du gouvernement togolais a détaillé les événements sécuritaires de l’année en cours. Elle a énuméré « une attaque par embuscade, onze accrochages avec les groupes armés terroristes, neuf explosions d’engins explosifs improvisés », déclarant qu’ils ont causé « 31 morts, dont onze civils, 29 blessés et trois disparus ».
Demandes d’Éclaircissements
Malgré cette communication, l’opposition maintient ses critiques concernant « l’opacité » entourant la situation sécuritaire et les entraves à la libre circulation dans le nord du Togo. Elle réclame davantage de détails sur les circonstances de ces incidents.
Éric Dupuy, porte-parole du parti ANC de l’opposant Jean-Pierre Fabre, exprime le souhait d’en savoir plus : « Là, on nous annonce 30 morts. Jusqu’à aujourd’hui, ni les partis politiques, ni l’Assemblée nationale, ni les journalistes n’étaient informés sur les circonstances de ces assassinats. »
Cette révélation est après tout un grand pas dans la communication gouvernementale sur la situation sécuritaire, bien que des appels à plus de transparence et d’informations persistent. La question de la sécurité dans le nord du Togo reste au cœur des préoccupations, soulignant la nécessité d’une gestion transparente et approfondie de la crise.
