Togo : Des cahiers conçus pour dissuader les élèves de consommer de la drogue

L’ONG RAPAA continue de multiplier les actions pour lutter contre l’usage de substances psychoactives en milieu scolaire togolais. Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation, elle a lancé des cahiers spécialement conçus pour prévenir les apprenants de la consommation de la drogue.

En début de cette année scolaire 2022-2023, l’ONG RAPAA a lancé la campagne sur le thème : « Pour une école sans substances psychoactives ». L’objectif est de mobiliser les acteurs du monde scolaire, pour informer et sensibiliser les élèves sur les risques liés à l’usage des substances. Il est aussi question d’informer sur les bonnes attitudes à adopter pour éviter le piège de l’addiction.

Toujours dans le cadre de cette initiative, l’ONG RAPAA a procédé au lancement d’un cahier intitulé « Je veux réussir mes études ». C’est essentiellement un outil d’information et de sensibilisation destiné aux élèves. Le cahier véhicule des messages clés pour maintenir son cerveau sain et productif.

Un cahier avec un message contre la drogue et autres substances toxiques

« Un cerveau sain facilite la prise de bonnes décisions, aide à se fixer des objectifs nobles pour la vie et à planifier sa réussite. Ni le tabac, ni l’alcool ni autres drogues ou médicaments n’ont jamais aidé à apprendre des leçons ou à être plus performant à l’école. L’usage de ces substances psychoactives freine plutôt les performances scolaires et peut entrainer la baisse des résultats, les échecs et même l’abandon total des études. Ensemble disons Oui à la réussite scolaire et Non aux substances psychoactives », peut-on lire sur les couvertures dudit outil.

L’ONG RAPAA a conçu au total 3 000 cahiers. Pour ce faire, elle a bénéficié de l’appui technique et financier de ses partenaires (Club Rotary Lomé 1, du Club Soroptimist Lomé 1 et de quelques membres d’honneur au Togo et à l’étranger).

Ce mercredi 26 octobre 2022, au siège de l’ONG à Lomé, les lots des cahiers spéciaux ont été distribués à trois centres d’accueil de jeunes en situation de précarité (Orphelinat SPES, ONG ANGE, Centre Cacaveli). 4 établissements scolaires publics (Lycée de Tokoin, de Kodjoviakopé, de Nyékonakpoè et CEG Nyékonakpoè) en ont aussi eu droit.