Un test VIH a été effectué sur Hervé Bopda à l’hôpital Laquintinie de Douala pendant sa garde à vue. L’enquête préliminaire dans cette affaire progresse, avec Bopda présenté devant la commissaire du Gouvernement à Douala pour décider de son placement en détention provisoire ou de sa libération.
Des témoins se sont présentés pour soutenir les plaintes déposées, et lors d’une confrontation avec les victimes, le test effectué sur Hervé Bopda pendant sa garde à vue suggère qu’il n’est pas porteur du VIH. Les avocats d’Hervé Bopda ont affirmé que l’arme trouvée chez lui était une arme de dissuasion et que les balles découvertes étaient en caoutchouc.
Cependant, un membre de la défense des victimes souligne que la compétence du tribunal militaire pourrait être invoquée en raison de la présence d’une arme à feu. De plus, des questions subsistent quant à la légalité des perquisitions menées chez Hervé Bopda, qui résidait dans plusieurs propriétés appartenant à son père.
