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Cameroun : Un vaste réseau de prostitution démantelé

La prostitution, autrefois cantonnée aux rues, s’est désormais étendue sur les réseaux sociaux. Au Cameroun, des proxénètes astucieux ont mis en place des réseaux bien organisés qui exploitent le potentiel du web pour attirer une clientèle toujours plus nombreuse.

La prostitution en ligne fait rage au Cameroun

Une enquête récemment publiée par les journalistes de Vision4 lève le voile sur le fonctionnement de ces réseaux de prostitution en ligne. Surnommées « les vendeuses de piments » dans le jargon local, ces jeunes prostituées utilisent des techniques de webmarketing et des pseudonymes pour opérer dans l’ombre.

Cette montée en puissance a été favorisée par la prolifération des réseaux sociaux, offrant ainsi une plateforme numérique aux proxénètes d’un nouveau genre.

Les « vendeuses de piments » et leur utilisation du webmarketing

Les journalistes de Vision4 rapportent comment les « vendeuses de piments », des jeunes prostituées, exploitent ingénieusement les réseaux sociaux pour attirer leur clientèle.

Que ce soit sur Facebook ou Twitter, ces prostituées, parfois amatrices et parfois professionnelles, créent parfois de faux profils afin de préserver leur anonymat tout en attirant plus de clients.

Le recours au webmarketing est devenu monnaie courante pour elles, leur permettant de promouvoir leurs services de manière subtile, mais efficace.

Les pseudonymes pour protéger leur identité

Dans le but de mieux exercer leur activité en ligne, ces « vendeuses de piments » se cachent derrière des pseudonymes. Ces noms d’emprunt leur permettent de dissimuler leur véritable identité et de se protéger des regards indiscrets.

Cette pratique rend plus complexe la traque des autorités et leur permet de continuer à opérer en toute discrétion.

L’influence des réseaux sociaux

Avec la prolifération des réseaux sociaux, le phénomène de la prostitution en ligne est passé à la vitesse supérieure. Les proxénètes ont saisi l’opportunité d’utiliser ces plateformes numériques pour étendre leur activité.

Ils opèrent en utilisant des groupes fermés sur Facebook ou sur WhatsApp, où l’accès est souvent conditionné à un paiement. Ces espaces numériques privés leur permettent de communiquer avec leur clientèle en toute confidentialité, renforçant ainsi leur réseau de prostitution en ligne.

la vidéo de l’enquête à retrouver ici

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