Le monde des médias ivoiriens est en deuil. Le mardi 21 mai 2024, Soumahoro Ahmed, plus connu sous le nom de Soum Saint-Félix, est décédé à l’âge de 57 ans;
Sa mort intervient suites à une embolie pulmonaire à l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges en France. Soum Saint-Félix, ancien présentateur emblématique de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), vivait depuis plusieurs années entre Paris et Orléans.
Son décès intervient 14 jours seulement après la disparition brutale de la présentatrice et chroniqueuse de La 3, Marie-Dominique Kacou. Sa mort représente don un nouveau coup dur pour la Maison Bleue de Cocody. L’annonce du décès de Soum Saint-Félix a provoqué une onde de choc chez ses amis, ses collègues et les nombreux téléspectateurs qui l’ont suivi tout au long de sa carrière.
Une longue carrière dans le média
Soum Saint-Félix a marqué l’audiovisuel ivoirien pendant 22 ans. Il a animé et produit plusieurs émissions sur la RTI, laissant une trace importante dans le paysage télévisuel ivoirien. Ancien président du conseil d’administration de l’Union des Professionnels de Médias de Côte d’Ivoire (UPMCI) et ancien directeur des programmes de TV2 (aujourd’hui RTI2), il a joué un rôle essentiel dans le développement du secteur des médias en Côte d’Ivoire.
Lors d’une interview, Soum Saint-Félix a parlé ouvertement de ses problèmes de santé, déclarant qu’il avait dû quitter la RTI pour des raisons médicales.
« Je suis tombée malade le 12 janvier 2010. J’ai travaillé pendant trois ans sur l’émission ‘Matin Bonheur’. Je pense que je me suis tout simplement essoufflé parce que c’était une émission matinale qui demandait beaucoup de préparation. « On part à 19 heures et on revient à 5 heures du matin », a-t-il déclaré.
En plus de ses fonctions professionnelles, Soum Saint-Félix était aussi un serviteur évangélique de Dieu. Il s’est consacré à la prédication et a touché de nombreuses vies par son ministère.
La nouvelle de son décès s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux, suscitant un flot d’hommages de la part de ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler avec lui. Son absence a laissé un grand vide dans le cœur de ses proches et dans le paysage médiatique ivoirien.
