La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est confrontée à une escalade alarmante de crise alimentaire, comme l’a indiqué Massandjé Touré-Litse, le commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Commission de la CEDEAO.
La période de soudure qui s’annonce, de juin à août 2024, menace de laisser environ 49,5 millions de personnes dans la région dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins nutritionnels de base.
Situation alimentaire critique dans la CEDEAO
Le Nigeria apparaît comme la première victime de cette crise, avec un nombre impressionnant de 31,7 millions de personnes qui devraient être confrontées à de graves pénuries alimentaires. La détresse s’étend au Burkina Faso, au Niger, au Mali, à la Sierra Leone et au Ghana, qui sont tous aux prises avec le risque d’une famine généralisée.
Cette situation désastreuse n’est pas un événement soudain, mais le point culminant d’une tendance de cinq ans à la détérioration de la sécurité alimentaire. La gravité des circonstances exige des actions immédiates et proportionnées aux niveaux national et régional.
Que devient le Togo face à la crise alimentaire ?
Au milieu de ces sombres perspectives, le Togo est une lueur d’espoir. En effet, le pays se trouve dans une situation privilégiée, sans crise alimentaire imminente et avec des stocks de sécurité plus que suffisants pour répondre aux besoins de sa population.
Alors que les États membres de la CEDEAO se réunissent pendant une semaine à Lomé pour délibérer sur les stratégies de prévention, le contraste entre la préparation du Togo et la vulnérabilité de ses voisins est frappant.