Droits humains au Burkina Faso : Une ONG s’en prend à Ibrahim Traoré

Lomé Actu, 02 octobre 2024- La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) exprime une profonde inquiétude concernant la situation des droits humains au Burkina Faso, deux ans après le coup d’État mené par Ibrahim Traoré.

Drissa Traoré, secrétaire général de l’organisation, souligne les violations alarmantes des libertés fondamentales, telles que les arrestations arbitraires d’opposants, le recrutement forcé de civils, ainsi que la disparition de défenseurs des droits. La liberté de la presse est également gravement compromise, exacerbant un climat de répression.

Traoré met en lumière la pression exercée sur les magistrats, qui subissent des représailles pour avoir agi de manière indépendante. Il appelle les autorités à respecter l’intégrité du système judiciaire et à permettre une évaluation impartiale des accusations portées contre les individus.

La FIDH dénonce également la montée des disparitions et la répression accrue des voix dissidentes, réclamant la libération immédiate des personnes injustement emprisonnées. L’organisation appelle à une mobilisation générale pour restaurer les libertés essentielles et garantir une justice indépendante, considérée comme cruciale pour le rétablissement d’un État de droit au Burkina Faso.

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