Elevage : Le Togo veut une transhumance et un pastoralisme sécurisé
Le terrorisme continue de gagner du terrain et le Togo ne veut laisser aucune faille au fléau. Raison pour laquelle, les autorités avertissent que la transhumance et le pastoralisme ne doivent pas être un moyen pour les terroristes d’envahir le pays.
La transhumance est la migration périodique du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) entre les pâturages. Quant au pastoralisme, c’est un mode d’élevage basé sur le pâturage des animaux et la valorisation des ressources naturelles comme l’herbe et l’eau.
Actuellement ces pratiques sont au cœur d’une cogitation à Lomé. En effet, la capitale togolaise accueille une réunion du comité technique du projet régional de dialogue et d’investissement sur le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest.
Il est donc question d’explorer les voies et moyens pour ne pas les déplacements saisonniers de bétail favorise le terrorisme. « Nous avons besoin des animaux transhumants, mais il faut reconnaître que l’insécurité et la menace extrémiste sont de réelles préoccupations. Les choses sont à repenser », a déclaré Kolani Dindiogue, représentant du ministre de l’Agriculture, rapporte Republique togolaise.
La situation est encore plus inquiétante d’autant plus que la transhumance frontalière vient en général des pays enclavés : Burkina-Faso, Niger, et Mali. Une zone où les groupes djihadistes font fureur.
Comment faire la différence entre les éleveurs et les terroristes ? Telle est la grande question.