Lomé, 30 septembre 2023 (Lomé Actu) – Le bilan du Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP) au Togo a été dévoilé par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEED). Les résultats révèlent un impact significatif sur les bénéficiaires, avec la formation de 1 420 jeunes dans l’élaboration de plans d’affaires et la création d’entreprises.
Le PAEIJ-SP, mis en œuvre sur tout le territoire togolais, vise à développer les compétences entrepreneuriales des jeunes dans les secteurs porteurs et à soutenir la mise en place d’un dispositif inclusif de financement. Il se concentre sur les filières maïs, manioc, soja, petits ruminants et volailles, dans le but de favoriser l’auto-emploi et l’insertion des jeunes dans l’économie formelle au Togo.
Selon l’INSEED, le projet a eu un impact significatif en créant et multipliant les emplois, en augmentant les superficies emblavées et les rendements. Il a également amélioré les conditions de vie des ménages et des petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que l’accès au crédit.
Le secrétaire général de l’INSEED, Tchiou Animaou, a indiqué que la superficie moyenne emblavée par les bénéficiaires a augmenté de manière significative, passant de 2,27 hectares en 2017 à 2022. Les rendements ont également augmenté, atteignant 80 kg par hectare. De plus, la proportion de petits producteurs bénéficiaires a diminué de 9,7 % entre 2017 et 2022, au profit des moyens et grands producteurs.
Le projet a également eu un impact positif sur l’autonomisation des femmes, en leur offrant une plus grande liberté de mouvement, de prise de décision et en améliorant leur accès et leur contrôle des ressources et des revenus. Sur les 1 420 jeunes formés, 11 % étaient des femmes.
Enfin, le projet a financé 704 primo-entrepreneurs individuels et 1 885 coopératives pour un montant total de 26 milliards de FCFA, dépassant largement la prévision initiale de 7,5 milliards de FCFA.
Le PAEIJ-SP a ainsi réussi à stimuler l’emploi des jeunes, à renforcer le secteur agricole et à promouvoir l’autonomisation économique des femmes au Togo.
