Football : Voici ce que valent les joueurs africains

Cela n’étonnera personne que les joueurs africains sont tellement nombreux dans les clubs européens. Mais que valent exactement nos principaux compatriotes africains ?

Mané pas si cher
Trois footballeurs africains figurent dans ce Top 100. Il s’agit du marocain Achraf Hakimi (23 ans), coéquipier de Mbappé au PSG (75,2 millions), de l’Égyptien Mohamed Salah (Liverpool, 55 millions) et du Nigérian Victor Osimhen (Naples, 51 millions). Mais pas de Sadio Mané, lequel est tout de même coté à 40,3 millions d’euros. « Mané a 30 ans, et il sera en fin de contrat le 30 juin 2023. Mais en 2019, quand il avait 27 ans, sa valeur marchande était de 160 millions d’euros, explique Raffaele Poli, le directeur du CIES. Pour un joueur de 30 ans, sa valeur reste élevée. »

Pour établir ce classement, le CIES se base sur plusieurs critères : l’âge du joueur, la durée de son contrat avec son club et le niveau de ce dernier, l’analyse des transferts antérieurs, les performances individuelles et collectives, le poste occupé – un joueur offensif est traditionnellement plus cher – et le statut du joueur avec sa sélection nationale. « Pour rester sur le cas de Mané, il vaudrait plus cher qu’actuellement s’il évoluait pour une sélection du top niveau mondial », poursuit Raffaele Poli.

Parmi les trois Africains figurant dans ce classement, deux sont attaquants (Osimhen et Salah), alors qu’Hakimi est défenseur. « Mohamed Salah a le même âge que Mané, mais si sa cote est supérieure à celle de son coéquipier en club, c’est parce qu’il marque davantage de buts : il a terminé meilleur buteur du championnat anglais à plusieurs reprises », poursuit Poli. Salah est estimé à 100 millions d’euros sur le site Transfermarkt mais pour un joueur de 30 ans, l’investissement semble trop élevé, et un transfert se négocierait plutôt autour des 70-80 millions.

Il est intéressant de comparer les estimations du CIES avec celles de Transfermarkt. Sur ce dernier, Salah vaut 100 millions, Mané 80, Hakimi et Osimhen 65. « Au CIES, nous avons un algorithme, notre approche est scientifique et prédictive », argumente Poli alors que Transfermarkt s’appuie, en plus des données classiques (âge, poste, performances), sur le ressenti des collaborateurs. Et lors de négociations entre deux clubs pour le transfert d’un joueur, les dirigeants peuvent se référer aux valeurs du CIES et de Transfermarkt.

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