Libreville, 15 mai 2024 (Lomé Actu)- L’ancien président gabonais Ali Bongo, ainsi que ses deux plus jeunes fils, Jalil et Bilal, ont entamé une grève de la faim.
Ceci intervient dans le but de dénoncer la « séquestration » et les « actes de torture » que subiraient plusieurs membres de leur famille, selon leurs avocats. Ces derniers ont déposé une plainte avec constitution de partie civile devant le Tribunal judiciaire de Paris, visant à obtenir la désignation d’un juge d’instruction français pour enquêter sur ces accusations.
Cette plainte fait suite à une première déposée en septembre 2023 par l’épouse d’Ali Bongo, Sylvia Bongo, dénonçant la détention arbitraire de son mari. La nouvelle plainte accuse les autorités gabonaises d' »arrestation illégale, de séquestration aggravée par des actes de torture et d’actes de barbarie » à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo et de leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal.
Les avocats affirment que Noureddin Bongo a subi des tortures à répétition et que Sylvia Bongo a été forcée d’y assister, tandis qu’Ali, Jalil et Bilal, assignés à résidence, auraient également été soumis à des actes de torture. La défense dénonce une privation de liberté et de droits fondamentaux depuis le coup d’État d’août 2023.
