Le Togo s’est lancé dans une initiative ambitieuse visant à améliorer sa réponse aux inondations et aux sécheresses de plus en plus fréquentes. Le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise a organisé le 8 mai une réunion cruciale, axée sur l’intégration des meilleures pratiques et l’exploration de nouvelles possibilités de gestion de ces catastrophes naturelles dans le bassin de la Volta.
Cette réunion est une pierre angulaire du projet plus large de gestion des inondations et de la sécheresse de la Volta (VFDM). Elle vise à renforcer les défenses de la région contre les effets néfastes du changement climatique. Les discussions doivent s’achever le 10 mai. Elles sont axées sur le renforcement de la résilience du bassin en exploitant des stratégies efficaces de gestion des risques d’inondation et de sécheresse, ainsi que des mesures d’adaptation au changement climatique.
Fortifier le bassin de la Volta contre les inondations et la sécheresse
Affo Boni Adjama, le très estimé directeur de cabinet du ministère chargé des ressources en eau, a ouvert le dialogue en révélant les effets néfastes du changement climatique, en particulier l’avancée de la désertification. Il a exprimé son optimisme quant à l’intervention opportune du projet VFDM pour relever les défis posés par les inondations et la sécheresse.
Le projet VFDM, soutenu par le Fonds d’adaptation, est le fruit d’une collaboration entre l’Organisation météorologique mondiale, l’Autorité du bassin de la Volta, le Partenariat mondial de l’eau pour l’Afrique de l’Ouest et les institutions nationales des États membres du bassin de la Volta. L’objectif principal du projet est d’aider les pays du bassin – Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana et Togo – à mettre en œuvre des actions synchronisées pour affiner leurs systèmes d’alerte précoce et leurs protocoles de gestion.
