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Pascal Bodjona refait surface : Que faut-il savoir sur le conseiller politique de Faure Gnassingbé ?

« Je peux vous dire que c’est une alternance », Pascal Bodjona sur le régime parlementaire

Lomé, 14 avril 2024 (Lomé Actu) – La récente modification de la constitution togolaise, exécutée le 25 mars 2024 par les députés, a suscité de vifs débats au sein de la sphère politique faisant sortir Pascal Bodjona de son mutisme.

Le cœur de la controverse réside dans le passage d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, une décision qui a suscité d’intenses discussions.

Pascal Bodjona plaide pour la révision constitutionnelle

Pascal Akoussoulèlou Bodjona, le ministre conseiller du président de la République, apparaît comme l’un des principaux défenseurs du projet de révision constitutionnelle et de changement de régime. Selon lui, cette modification constitutionnelle signifie la fin du débat sur la présidence à vie au Togo.

Bodjona s’oppose à l’idée répandue selon laquelle le système parlementaire proposé par les députés est un stratagème visant à maintenir indéfiniment l’actuel chef de l’État, Faure Gnassingbé, dans ses fonctions. Il maintient fermement que ce nouveau régime ne garantit pas une présidence à vie.

« Le régime parlementaire ne signifie pas présidence à vie »

Dans un clip vidéo qui a largement circulé sur les réseaux sociaux, Pascal Bodjona expose son point de vue de façon lucide et convaincante. « Le Président de la république est élu pour un mandat unique de 6 ans. On ne serait en aucun cas être à la fois, président de la République et le président du Conseil. Le président du Conseil, son existence est liée par rapport à sa majorité. Mais le Président de la République est élu pour un mandat de 6 ans point barre. Et je peux vous dire que c’est une alternance qui sera une réalité », a-t-il affirmé.

Il a aussi souligné qu’un dirigeant politique qui a l’intention de s’accrocher au pouvoir n’opterait pas volontairement pour un régime parlementaire. Cette forme de gouvernement, où le pouvoir exécutif est exercé par le cabinet dirigé par un premier ministre responsable devant le parlement, ne favorise pas la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul individu, affirme-t-il.

« Je ne vois pas en quoi quelqu’un qui aurait l’ambition de se maintenir à la présidence va opter pour le régime parlementaire », affirme l’ancien ministre de l’administration territoriale, qui souligne l’importance d’ouvrir le débat et d’examiner toutes les implications de cette transition institutionnelle.

Pascal Bodjona rejette ainsi catégoriquement l’idée que le système parlementaire pourrait légitimer une présidence à vie.

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