« La France a tué mon mari », La veuve du gendarme tué après un refus d’obtempérer s’en prend à la justice

Lomé Actu, 28 Août 2024- La veuve d’Éric Comyn, gendarme abattu après un refus d’obtempérer à Mougins, a exprimé sa profonde indignation lors d’une cérémonie d’hommage qui s’est tenue récemment.

Harmonie Comyn a vivement critiqué le laxisme de la justice française, soulignant que le suspect, un Cap-Verdien en situation régulière, avait déjà été condamné à de multiples reprises pour divers délits, y compris des infractions routières.

Elle a déclaré : « Je l’affirme haut et fort : la France a tué mon mari. La France a tué mon mari, le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? ».

Sa colère face à la liberté accordée à un multirécidiviste soulève des questions sur le système judiciaire et son efficacité. Éric Comyn, âgé de 54 ans et père de deux enfants, a vu sa vie brutalement interrompue, suscitant des réactions de colère et de tristesse au sein de la communauté.

Le maire de Mougins a également pris la parole, déplorant la perte d’un homme dévoué à sa mission et à ses valeurs. Lors d’une interview, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a rappelé que cet incident ne pouvait être réduit à un simple refus d’obtempérer et qualifie l’action du suspect de criminelle.

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