Lomé Actu, 04 Juillet 2024 – En Grèce, une nouvelle loi est entrée en vigueur lundi 1er juillet permettant à un plus grand nombre d’employeurs de travailler six jours par semaine.
Supposée améliorer la productivité et lutter contre le travail au noir, la mesure du gouvernement libéral de Kyriakos Mitsotakis suscite la colère des syndicats.
Alors que certains pays d’Europe de l’Ouest, à l’image de l’Allemagne, mais aussi de la France, s’interrogent régulièrement sur l’opportunité de la mise en place d’une semaine de travail de quatre jours, la Grèce, elle, tend à prendre la direction opposée.
Depuis lundi, sont aussi concernés par cette nouvelle mesure les salariés des entreprises qui fonctionnent 24 heures sur 24 et celles qui peuvent justifier d’une « surcharge de travail ».
Dans ce cas de figure, le sixième jour est payé à l’employé 40 % de plus qu’un jour normal. Et encore davantage si ce jour est un dimanche ou un jour férié.
Pour Athènes, il s’agit de lutter contre le travail non déclaré et d’aider les entreprises qui peinent à faire tourner leurs équipes. En cause, entre autres, la pénurie de main d’œuvre qualifiée.
Dans un pays durablement appauvri par une décennie de crise économique, le quotidien d’opposition Efsyn s’agace : « La vie chère et les bas salaires poussent les salariés à l’acceptation d’un sixième jour de travail. Au détriment, conclut le quotidien, de leur qualité de vie ».
