Le Togo en alerte : Plus de 340 décès et 4863 blessés sur les routes en 2022 !
Les accidents de la route au Togo deviennent de plus en plus préoccupants malgré les efforts du gouvernement puisqu’on note une augmentation remarquable cette année.
Au Togo, 347 décès et 4 863 blessés ont été enregistrés sur les routes durant les six premiers mois de l’année 2022.
Une information publié par le ministre tutelle
Les chiffres des accidents ont été communiqués en fin de semaine écoulée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, lors du traditionnel exercice de présentation du bilan sécuritaire semestriel du pays.
En tout, 3818 accidents ont été dénombrés de janvier à juin, soit une moyenne mensuelle de 636 accidents et 58 morts. La Nationale n°1 reste la plus meurtrière, avec 127 morts, tandis que les engins à deux roues confirment les statistiques observées depuis plusieurs années, avec 73% des accidents recensés et 189 morts.
Si les chiffres sont presque similaires à ceux de l’année dernière sur la période sous-revue, les causes restent toujours les mêmes : non-respect du code, alcool et téléphone au volant, excès de vitesse.
“On n’a besoin de sensibiliser encore pour la visite technique, le port du casque, la ceinture de sécurité ou le téléphone”, a déploré Yark Damehame, regrettant qu’un “mort de plus est toujours un mort de trop”.
Les autorités vont durcir le ton
“La répression va s’intensifier”, a par ailleurs déclaré le ministre, rejoint dans cette dynamique par son collègue des transports qui a interpellé les syndicats sur la question : “Il faut qu’on change d’attitude”, a martelé Affoh Atcha-Dedji. Le nouveau code de la route adopté il y a quelques semaines fera d’ailleurs l’objet de vulgarisation dans quelques semaines, avant les phases de pédagogie et de répression, ont assuré les officiels.
Persistance des faits criminels
Sur le plan de la criminalité, les chiffres restent préoccupants, même s’ils sont en baisse comparés à ceux de l’année dernière. Au total, une cinquantaine de braquages, vols à main armée et cambriolages ont été officiellement recensés par les forces de sécurité. Si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, le préjudice direct est élevé avec près de 200 millions FCFA de pertes.