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Les 10 Buzz qui ont marqué la CAN 2023

De l’équipe la plus nulle à l’équipe vainqueure, il n’y a qu’un pas. Cette CAN 2023  a été le théâtre de toutes les émotions ? Au delà du spectacle et du beau jeu, la CAN 2023 a été entaché par des polémiques et des scandales. Allons à la découverte des 10 plus gros buzz qui ont inondé la CAN 2023. 


Une 34è édition marquée par des coups de théâtre sur les pelouses des stades ivoiriens, par une communion inédite entre les ressortissants de différents pays africains et par une ferveur dans les stades comme sur internet. Place au buzz de cette CAN de l’hospitalité.

Des tickets vendus, mais des stades vides ?

C’est assurément la polémique la plus importante de cette CAN 2023. L’image a fait le tour du monde. Au lendemain du match d’ouverture de la 34e édition de la CAN, l’écran du stade affiche : Attendance 8 500.

8 500 spectateurs seulement ont assisté à cette deuxième rencontre du Groupe A. Celui du pays organisateur, la veille, seules 36 858 personnes ont assisté à la cérémonie et au match d’ouverture au stade Alassane Dramane Ouattara d’Ebimpé.

Pourtant, le stade construit pour les besoins de la compétition a une capacité maximale de 60.000 places.

QUI A MIS HUILE SUR RIZ DE ZAHA ?

C’est la polémique du début de la CAN jusqu’à la fin. En effet, après avoir été écarté du groupe des Éléphants de la Côte d’Ivoire, Wilfried Zaha s’était retrouvé dans une folle rumeur sur la toile déclenchée par le blogueur Johnny Pacheko. Dans une vidéo il affirme que la star ivoirienne aurait refusé un plat au motif que celui-ci contenait beaucoup trop d’huile. 

Fior de Bior a vite fait d’utiliser cette histoire mêlant Wilfried Zaha et son plat trop huilé, pour composer un titre. Ce dernier intitulé : « Qui a mis huile sur riz de Zaha« ,et a été jouée par les joueurs ivoiriens dans les vestiaires.

« La justice de Dieu, il y a en »

Une altercation entre Walid Regragui, et Chancel Mbemba est devenu viral accompagné d’une déclaration légendaire du capitaine de l’équipe congolaise. Le banc et l’arrière-banc du Maroc et du Congo se sont confrontés sur la pelouse dans une sorte d’immense mêlée. Cela a duré quelques minutes, avant que la rentrée au vestiaire ne soit tout aussi musclée. Mbemba était ainsi poursuivi par un joueur marocain retenu difficilement par un membre de son staff. En conférence de presse, Chancel Mbemba a prononcé le fameux « La justice de Dieu, il y a en ». Des déclarations reprises partout sur la toile.

Mpasi, pourquoi tu ris ?

Le sourire du Congolais Lionel Mpasi, au moment de tirer un penalty décisif est devenu viral sur la toile. Le gardien a marqué, avec un sourire déjà iconique, le tir au but qui a qualifié la République démocratique du Congo contre l’Égypte, dans une séance titanesque.

« Quand je l’ai vu, le sourire aux lèvres, j’ai rigolé tout seul, j’étais sûr qu’il allait marquer », raconte son entraîneur à Rodez, Didier Santini.

Eric CHELLE sous les eaux ?

 Après l’élimination du Mali en quart de finale de la CAN 2023, le staff malien a versé de l’eau sur la tête d’Eric Chelle, son sélectionneur. Une scène qui a suscité les réactions des internautes.

En effet, juste après le coup de sifflet final, une vidéo montrant le sélectionneur accroupis a ému plus d’un. Alors qu’il avait la tête baissée, un membre de son staff lui versait de l’eau sur la nuque. Cette vidéo est devenu iconique sur la toile.



« On nous tue et le silence règne »

Un geste symbolique de l’équipe de foot congolaise avant la demi-finale à Abidjan a aussi marqué la compétition. Pendant que résonnait l’hymne national de la République Démocratique du Congo, en amont de la rencontre face à l’équipe nationale ivoirienne, les Léopards avaient une main sur la bouche, un ou deux doigts de l’autre main pointés sur la tempe. Un geste pour signifier « on nous tue et le silence règne »


Un premier tour fatal à 6 sélectionneurs

Entre démission et limogeage, la CAN 2023 aura été de tout repos pour certains sélectionneurs. Six d’entre eux ont été contraints de quitter leur poste après la phase de groupes ou à la suite de l’élimination de leur équipe à la CAN 2023.

Il s’agit de Tom Sainfiet sélectionneur de la Gambie, de Chris Hughton du Ghana, de Jean-Louis Gasset en Côte d’Ivoire, du sélectionneur algérien Djamel Belmadi vainqueur de la CAN en 2019, de Jalel Kadri, entraineur de la Tunisie, Adel Amrouche coach de la Tanzanie et le sélectionneur de l’Egypte Rui Vitoria. 

Des attouchements inappropriés sur la poitrine

Une vidéo d’une fouille à l’entrée d’un stade de Côte d’Ivoire a fait beaucoup parler. En effet, cette fouille, réservée pour les femmes et réalisée par un soldat (dont le sexe reste à déterminer) se veut particulièrement intrusive au niveau des parties intimes, notamment la poitrine. Des images qui n’ont pas manqué de choquer les réseaux sociaux. 

Le Scandale du Cameroun : André Onana-Eto’o et Song 

Contrairement au reste des 26 autres joueurs convoqués par le sélectionneur Rigobert Song pour la compétition, Onana n’a rejoint le groupe qu’aux premières heures. Et pour cause, le gardien de but a été retenu en Angleterre par son club de Manchester United. Une situation qui a créé un tollé dans le camp des camerounais. Pour enfoncer le clou, Onana et Eto’o ont déclenché des polémiques sur polémiques tout au long du tournoi. Pour Song, c’est le scandale de trop. Song n’aurait pas obtenu le Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF). Une révélation qui a fait fureur sur les réseaux sociaux durant la compétition. 

« Vous êtes des corrompus », La dérive de Krepin Diatta 

Exacerbée par un penalty non sifflé suite à une faute commise sur son coéquipier Ismaïla Sarr, Krepin Diatta a été au cœur de l’actualité. Après l’élimination, le footballeur sénégalais Krépin Diatta n’a pas caché sa colère et sa déception face à l’arbitrage et à la gouvernance de la compétition. Pointant du doigt la corruption au sein de la CAF, Diatta s’est exprimé avec véhémence : « C’est une injustice, vous avez saboté nos efforts. Vous êtes des corrompus. Conservez votre trophée africain ».  Des déclarations qui ont provoqué une polémique sans précédente. 

Williams : le héros des tirs aux buts

Les arrêts de Williams contre le Cap-Vert lors du quart de finale de samedi sont sans précédent : aucun autre gardien n’avait arrêté autant de tirs au but dans cette partie de la Coupe d’Afrique . Williams a arrêté les trois premiers penalties du Cap-Vert, tirés par Bebé , Willy Semedo et Laros Duarte , avant de s’interposer sur le cinquième pour repousser Patrick Andrade .  Sur la toile, il est devenu en quelques secondes une sensation. Plusieurs tweets et messages scandant son exploit.

COUP DU MARTEAU : Le son de la CAN 

Dans les maquis (les bars-restaurants ivoiriens), dans les boîtes de nuit, dans les stades, lors des pauses à la mi-temps, au sénat ivoirien et même pendant l’entrée du président Allasane Ouattara dans l’enceinte le jour de la cérémonie d’ouverture : le tube « Coup du marteau », produit par Tam Sir, a été partout à la CAN et a supplanté « Akwaba ». Le Coup du marteau est devenu la danse de célébration de plusieurs équipes de la CAN, après un but ou une victoire… Le tube a fait intégralement partie de la compétition. Sa diffusion à la pause entre le temps réglementaire et la prolongation a électrisé le public dans les stades apportant le brin de folie.

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