Davido revient sur les difficultés qu’il a rencontrées à ses débuts chez Sony Music. L’afrobeats est en pleine ascension mondiale et derrière cette musique se cache une collection de superstars telles que Davido, nommé aux Grammy Awards.
La superstar nigériane a récemment participé à l’émission The Bride aux côtés du milieu de terrain français du Real Madrid, Aurelian Thouameni, de Cindy Bruna et de François-Henry Bennahmias.
Davido est revenu sur ses débuts lorsqu’il a signé avec le label mondial Sony Music en 2016 et sur les défis qu’il a dû relever pour faire ses preuves auprès de personnes qui ne connaissaient pas ses exploits.
Selon Davido, il a signé avec Sony Music peu de temps après avoir vendu un stade au Mali et il a dû faire ses preuves.
« Lorsque nous venons signer des contrats à l’étranger, ils ne savent pas que nous sommes des superstars dans notre pays. Lorsque j’ai signé mon premier contrat, je venais de vendre un stade de 60 000 places au Mali. Lorsque vous signez un nouveau contrat, on vous demande : « Quel est votre nom ? Quel type de musique faites-vous ? », a déclaré Davido en expliquant comment il est passé du statut de superstar en Afrique à celui de star émergente aux États-Unis.
Le musicien nigérian a également expliqué qu’il avait été associé à des producteurs de premier plan pour créer un projet et qu’il avait enregistré son EP de 2016, « Son of Mercy », qui, selon ses critères, était un échec.
« Lorsque je suis arrivé, on m’a mis en contact avec des producteurs, mais ça n’a pas marché. Nous avons sorti un EP sous l’égide de Sony, qui était mon premier projet, mais j’ai eu l’impression que c’était un échec. Certains y verront peut-être un succès, mais ce n’était pas le cas pour moi.
L’EP « Son of Mercy » de Davido, bien qu’il contienne les titres populaires « Skelewu », « How Long » avec Tinashe, et « Coolest Kid in Africa » avec le rappeur sud-africain Nasty C, n’a pas été à la hauteur des standards qu’il s’est fixés en tant que créateur de hits. Skelewu », une chanson afrobeats, est le seul titre qui ait trouvé un écho local, l’EP ayant été conçu pour l’aider à percer sur le marché américain.
Dans l’interview, Davido raconte comment il est retourné à Lagos et a créé de la nouvelle musique avec ses producteurs. L’une des chansons est « IF », produite et coécrite par Tekno.
IF » devrait apporter à Davido le succès international que Sony Music a tenté d’obtenir avec l’EP « Son of Mercy ».
Au cours de cette interview d’une heure et vingt-deux minutes, Davido a également parlé de l’essor de la musique nigériane, des sacrifices de la première génération de stars et des sacrifices que lui et d’autres stars font pour la génération future.
