Présidentielle au Ghana : Le principal parti d’opposition dénonce l’autoritarisme du gouvernement
Lomé Actu, 30 septembre 2024- Au Ghana, la détention prolongée d’une quarantaine de manifestants arrêtés lors d’un rassemblement contre les mines d’or illégales le week-end dernier à Accra suscite des critiques acerbes.
Le principal parti d’opposition, le Congrès démocratique national (NDC), accuse le gouvernement de répression et d’autoritarisme, dénonçant une justice aux ordres du pouvoir. Ces accusations s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques croissantes à l’approche de l’élection présidentielle du 7 décembre.
Le NDC, qui s’est déjà montré critique envers la commission électorale, accuse le gouvernement de favoriser son parti, le Nouveau parti patriotique (NPP), en vue de l’élection. Cette stratégie d’accusations et de critiques vise à ternir l’image du gouvernement et à saper la crédibilité du scrutin.
L’universitaire Chris Atadika souligne que ces accusations contribuent à une prise de conscience citoyenne et pourraient nuire aux chances de réélection du NPP. En 2016, le NPP, alors parti d’opposition, avait organisé une série de manifestations qui ont contribué à son succès lors de l’élection présidentielle de cette année.