Présidentielle en Tunisie : A deux semaines du scrutin, une ONG s’alarme des violations des droits de l’homme
Lomé Actu, 23 septembre 2024- A deux semaines de l’élection présidentielle en Tunisie, prévue le 6 octobre prochain, Amnesty International dénonce la restriction des libertés et l’intensification de la répression contre l’opposition politique.
Selon l’organisation, les autorités tunisiennes harcèlent les opposants, entravent le travail des journalistes et des défenseurs des droits humains, et prennent des mesures pour saper l’indépendance de la justice. Amnesty pointe du doigt l’arrestation et la détention arbitraires de près de 100 cadres du parti Ennahda, ainsi que d’autres responsables politiques et activistes critiques du président Kaïs Saïed.
Fida Hammami, représentante d’Amnesty pour l’Afrique du Nord, dénonce l’instrumentalisation des tribunaux contre l’opposition, affirmant que les procès ne respectent pas les conditions d’équité. L’organisation dénonce également la restriction de l’activité des ONG, la mise en place d’un climat de peur et d’intimidation et l’absence de transparence dans le processus électoral.