Proviseur licencié à Alokoegbe : Dodzi Kokoroko s’explique
Le professeur Dodzi Kokoroko a levé le voile ce lundi sur l’affaire du proviseur licencié. Pour le ministre des enseignements primaire et secondaire, Kokou Sèka Agbenane a été sanctionné pour avoir enfreint au « devoir de réserve », en accord avec les lois régissant le secteur éducatif.
C’est sur une radio de la place que le ministre Komla Dodzi Kokoroko s’est prononcé sur cette affaire qui suscite de nombreux débats.
Selon l’officiel, la décision de le révoquer découle d’un reportage diffusé sur TV5 Afrique, où l’ancien proviseur a critiqué l’état déplorable des salles de classe de son établissement. Cette prise de parole publique a été jugée inappropriée par le ministre.
«… Un proviseur, en tant que premier collaborateur déconcentré, n’a pas vocation à s’exprimer comme un employé dans une épicerie. Il ne revient pas à un proviseur de commenter publiquement l’état du secteur éducatif.
Cela serait acceptable de la part d’un parent d’élève ou d’un élève, mais un proviseur doit respecter le devoir de réserve. Il n’était pas autorisé à répondre à des questions touchant au ministère. Il n’appartient pas à un proviseur de faire de telles déclarations…
Dodzi Kokoroko reconnait les défis du secteur
Le ministre a également saisi l’occasion pour souligner les défis persistants dans le secteur de l’éducation, notamment en ce qui concerne l’amélioration des infrastructures.
… Je n’ai jamais fui mes responsabilités vis-à-vis des problématiques liées aux infrastructures éducatives. Je les assume et nous avançons sous l’autorité du Président de la République avec une vision claire. Il serait malhonnête de ne pas reconnaître les progrès réalisés, même s’il reste des défis à relever.
Chaque fois que j’ai été informé d’un problème de vétusté dans un établissement, j’ai toujours pris mes responsabilités. Si j’avais été informé de la situation à Alokoégbé, j’aurais pris une décision humaine et courageuse».