Lomé, 29 mars 2024 (Lomé Actu) – La récente révision constitutionnelle adoptée par les députés a suscité des critiques de la part d’une partie de l’opposition togolaise. Cependant, Komla Dodzi Kokoroko, le ministre de l’éducation, a rejeté ces critiques comme étant infondées.
L’ancien président de l’Université de Lomé, qui est également l’un des cadres de l’Union pour la République (UNIR), le parti de la majorité présidentielle, estime que le point de vue juridique de l’opposition est erroné en raison de son absence politique.
Le ministre Dodzi Kokoroko défend la position du gouvernement
Le ministre de l’Education a indiqué que si ces partis n’avaient pas boycotté les élections législatives de 2018, ils auraient eu une représentation au parlement et donc une plateforme pour exprimer librement leurs préoccupations.
‘Nous avons du respect pour l’opposition, mais la réalité elle a juridiquement tort parce qu’elle a été politiquement absente du jeu politique. Si ces partis n’avaient pas boycotté les législatives de 2018, ils auraient eu des députés et auraient alors pu se prononcer librement’, a souligné Dodzi Kokoroko vendredi, rapporte Republic Of Togo.
Le ministre de l’éducation a également souligné la nécessité d’un débat serein sur les évolutions constitutionnelles. Il a exhorté les critiques à minimiser les changements, laissant entendre que la réaction de l’opposition était exagérément dramatique.
