D’étonnement, d’abord, puis de hashtags. Un premier « Sans Nous Consulter » est apparu sur Twitter et depuis les réactions ne cessent de pleuvoir.
Le président de la République ne sera plus élu au suffrage universel direct au Togo. Ainsi en ont décidé les députés qui ont adopté, dans la nuit du 25 au 26 mars, une nouvelle Constitution, laquelle délègue cette prérogative aux députés et aux sénateurs réunis en Congrès.
Sur les réseaux sociaux notamment sur la plateforme X, plusieurs Twittos mécontents font de plus en plus entendre leurs voix. Faut-il se réjouir de la nouvelle constitution ? Ou ne risque-t-on pas de se projeter vers quelque chose de regrettable.
Les hashtags se multiplient et les réactions ne cessent de pleuvoir. Que révèlent-ils ? Est-ce un moyen de libérer la parole ?
#SansNousConsulter : Les Togolais s’expriment
Il y avait les manifestations, les sit-in, les pétitions. Il y a désormais le hashtivisme.
Si vous faites un tour sur le réseau social Twitter et vous tapez le hashtag «Sans Nous Consulter», vous verrez toutes les infos concernant le mouvement d’humeur des togolais.
Les hashtags, ces mots-dièse qui fleurissent sur les réseaux sociaux mettent en lumière des voix si longtemps étouffées dans l’espace public. Les réseaux sociaux ne sont qu’un moyen de faire émerger la parole des « contre-publics ». La technologie numérique est nouvelle, mais la démarche est ancienne.
Adoptée par référendum et promulguée le 14 octobre 1992, la Constitution de la IVe République a connu plusieurs modifications en 2002, 2007 et 2019 suite aux enjeux sociopolitiques, économiques, démographiques, culturels et technologiques aussi bien au plan national et régional que mondial. Ces différentes modifications successives ont engendré la réadaptation de la loi fondamentale aux réalités actuelles et aux inspirations profondes des populations.
