L’opposition aux Comores intensifie ses efforts pour contester la victoire d’Azali Assoumani, déclaré vainqueur dès le premier tour par la Cour suprême après l’élection du 14 janvier. Daoudou Abdallah Mohamed, arrivé troisième lors du scrutin présidentiel, s’est tourné vers la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour demander une expertise approfondie du déroulement du vote et l’annulation totale des élections présidentielles et des gouverneurs.
Son avocat, Me Saïd Larifou, déplore le manque de considération des preuves fournies par les opposants d’Azali par la Cour suprême des Comores. Il souligne l’importance de révéler la vérité sur le déroulement du scrutin. Malgré la reconnaissance de la victoire d’Azali Assoumani par des pays comme la Russie, la Chine et la Turquie, ses adversaires ont entrepris des démarches pour rectifier cette perception en soulignant les fraudes constatées.
Daoudou Abdallah Mohamed affirme que ses quatre autres concurrents à l’élection présidentielle soutiennent sa démarche. Ils ont sollicité d’autres institutions ainsi que des pays partenaires pour organiser de nouvelles élections dans un cadre plus transparent. Cette contestation de l’élection présidentielle aux Comores reflète les tensions persistantes liées à l’intégrité du processus électoral et à la légitimité du gouvernement en place.
