Selon le communiqué du Mouvement Martin Luther King, cela fait cinq mois que « pour avoir lancé les mots d’ordre de grève demandant l’amélioration de leurs conditions de travail, des enseignants croupissent en prison ainsi que des élèves sortis de leurs classes pour exiger le retour de leurs éducateurs ». Le mouvement Marthin Luther King « appel à la clémence » de l’Etat pour la libération de trois syndicalistes et cinq élèves
Le Pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King – La voix des sans voix au Togo – reconnaît que des actes de vandalisme ont pu être commis, mais appelle les autorités à la clémence.
Alors que les trois enseignants membres du SET sont détenus dans la capitale, Lomé, les cinq élèves sont en détention à Dapaong, dans la région septentrionale des Savanes.
« Il y a eu des actes de violence que le Mouvement Martin Luther King déplore, mais cela ne doit pas faire de ces enfants des pensionnaires de la prison. Ce sont des enfants et leur place n’est pas en prison, mais dans les écoles. Le fait qu’ils soient en prison pour cinq mois, la punition est trop dure. »
L’organisation de la société civile plaide également pour qu’« au nom de la cohésion sociale », le gouvernement revienne sur sa décision de licencier 116 enseignants du SET, un syndicat non reconnu par les autorités togolaises.
