Togo : L’UEMOA célèbre ses 30 ans d’existence et dresse son bilan
Lomé Actu, 18 septembre 2024 – Le 30e anniversaire de l’Union économique et monétaire (UEMOA) a été marqué par une cérémonie officielle à Lomé le 17 septembre 2024. Aminata Cira Lo Paye, représentante résidente de l’UEMOA au Togo, a souligné les progrès de l’organisme sous-régional. Avec 48 projets et programmes déjà lancés, l’impact de l’UEMOA au Togo couvre divers secteurs.
En 2023, la revue annuelle de la commission a fait état d’un taux d’exécution de 76 % des réformes, politiques et projets. Lo Paye s’est déclarée satisfaite, déclarant : « C’est un résultat satisfaisant. Toutes ces réformes et réalisations menées au cours des 30 dernières années ont permis à l’union de bâtir et de consolider son processus d’intégration, de disposer d’une gouvernance économique renforcée et de mécanismes pour régir efficacement l’espace régional ainsi que les acteurs de cet espace au profit des États membres, du secteur privé, des acteurs de la société civile et des populations »
Principaux domaines d’intervention de l’UEMOA au Togo
L’influence de l’organisme se fait sentir dans des secteurs critiques au Togo. Les projets d’infrastructures favorisant la libre circulation et la mise en place de postes de contrôle juxtaposés ont notamment joué un rôle essentiel. Les projets énergétiques, notamment l’énergie solaire, et les initiatives visant à stimuler le développement industriel ont également été mis en avant
« Nous avons aussi des projets qui touchent l’énergie et l’énergie solaire notamment. Nous avons des projets qui concernent le développement des industries et pratiquement tous les domaines ont été abordés », a poursuivi la représentante résidente de l’UEMOA.
Créée le 10 janvier 1994 par les chefs d’État ouest-africains, l’UEMOA a pour objectif principal d’établir un espace économique harmonisé et intégré. Cela garantit la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services, ainsi que le droit d’exercer des activités économiques dans les États membres.
L’institution continue de favoriser l’intégration économique régionale, au bénéfice de l’ensemble de la région ouest-africaine.