C’est un dossier brûlant pour les établissements hôteliers détenus par l’État. Le ministre de la Culture et du Tourisme, Kossi Lamadokou, a rencontré lundi 27 mai les directeurs et représentants du personnel des hôtels d’Etat de l’intérieur du pays afin d’améliorer leurs conditions de travail.
Présent lors de ces échanges, un inspecteur du travail a permis de faire l’état des lieux de l’application du décret de reclassement et d’avancement du personnel. Un texte censé revaloriser la situation des employés de ces infrastructures hôtelières stratégiques pour le tourisme national.
Hôtels d’Etat : Le gouvernement veut des conditions de travail plus attractives
Au menu des discussions, plusieurs défis majeurs ont été identifiés par les différentes parties prenantes. On peut citer notamment les questions d’indemnités et primes liées aux postes, le déblocage des avancements ou encore l’organisation de rencontres régulières entre directions et délégués du personnel.
Face à ces préoccupations, le ministre Lamadokou a apporté des clarifications et donné des instructions fermes pour que les doléances possibles à régler dans un avenir proche le soient.
Il faut dire que l’enjeu est de taille pour ces cinq hôtels emblématiques répartis dans les régions les plus prisées : l’Hôtel de Dapaong, le Nouvel Hôtel Central à Sokodé, le Roc Hôtel à Atakpamé, le Grand Hôtel du 30 Août à Kpalimé et l’Hôtel de Kara.
Véritable vitrines du Togo, ces infrastructures hôtelières publiques se doivent d’être compétitives et attractives, tant pour les clients que pour leurs précieux employés.
