Tontines informelles au Togo : La police nationale dément formellement être l’origine du communiqué
Lomé Actu, 26 septembre 2024 – La police nationale du Togo a démenti être à l’origine d’un communiqué largement relayé concernant la réglementation des tontines informelles dans le pays. Cette annonce met fin à une confusion qui s’était répandue sur les réseaux sociaux et dans certains médias.
Ce 26 septembre 2024, la police nationale togolaise a publié un message sur ses réseaux sociaux officiels, déclarant : « La Police nationale n’est pas à l’origine du message. » Cette déclaration fait référence à une prétendue note qui circulait depuis le 23 septembre, attribué à tort à la Direction Nationale de la Police du Togo.
Contenu du faux communiqué
La fausse note prétendait annoncer de nouvelles réglementations strictes pour les organisateurs de tontines, incluant :
- L’obligation de recueillir une copie de la carte d’identité de chaque participant
- La publication des informations sur une plateforme dédiée
- La mise à jour régulière d’une liste des bénéficiaires
- Des sanctions sévères pour les non-conformités
Elle indiquait également le Colonel Yaovi OKPAOUL comme étant à la tête de cette déclaration.
Bien que ce communiqué se soit avéré être un canular, il a mis en lumière la question des tontines informelles au Togo. Ces systèmes de financement communautaire restent une pratique courante dans le pays, malgré les risques potentiels d’abus.
En effet, cet incident démontre une fois encore l’importance cruciale de vérifier les sources d’information, particulièrement lorsqu’il s’agit de communications officielles. Les citoyens sont donc encouragés à se référer aux canaux officiels de la police nationale togolaise pour obtenir des informations authentiques sur les politiques et réglementations.
Pour l’heure, aucune nouvelle réglementation officielle n’a été annoncée concernant les tontines informelles. Les citoyens sont néanmoins invités à faire preuve de prudence dans leurs participations à ces systèmes financiers communautaires.