Vie chère au Togo : La DMP lance un appel pressant au gouvernement

Lomé Actu, 20 septembre 2024 – Alors que le coût de la vie continue d’augmenter, les citoyens togolais ressentent plus que jamais la pression. Lors de la 17e réunion de la 2e session du Cadre permanent de concertation (CPC) le 19 septembre 2024, le sujet a occupé le devant de la scène, les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques abordant les défis économiques actuels du pays.

Rose Kayi Mivedor, ministre du Commerce du Togo, a relevé les initiatives du gouvernement visant à alléger les pressions financières auxquelles la population est confrontée. En effet, ces efforts comprennent des tentatives de stabilisation des prix des biens essentiels, s’assurant que les produits de première nécessité restent accessibles à tous les citoyens.

Cependant, la flambée des coûts de la vie quotidienne continue de dominer les échanges, beaucoup s’interrogeant sur l’efficacité de ces mesures.

La DMP appelle à plus d’action

Pascal ADOKO, membre de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), a exprimé ses inquiétudes quant à la persistance des prix élevés. Il a soutenu que, malgré les efforts du gouvernement, le coût des produits de première nécessité doit être davantage réduit pour soulager véritablement les familles togolaises. Les remarques d’ADOKO soulignent la frustration croissante de la population, qui peine à faire face à la hausse des dépenses.

La réunion du CPC ne s’est pas limitée aux discussions économiques. Le DMP a également soulevé plusieurs questions politiques urgentes, notamment la nécessité de renouveler la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avant les prochaines élections. ADOKO a souligné l’importance du respect de la loi électorale, soulignant qu’elle est cruciale pour le maintien de l’intégrité démocratique.

En outre, le DMP a exprimé ses inquiétudes quant au rôle de la Constitution actuelle dans la promotion de la division nationale, au sort des réfugiés et à la détention continue des prisonniers politiques. Ces questions, selon ADOKO, sont essentielles pour assurer la paix sociale et l’unité au Togo.

Outre les questions liées à l’économie et à la politique, ADOKO a souligné la nécessité de s’attaquer au problème du licenciement des enseignants, exhortant le gouvernement à les réintégrer. Il a fait valoir que le renvoi des instituteurs constitue une menace pour l’harmonie sociale et que leur réintégration est nécessaire au maintien de la paix et de la stabilité.

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