Vie chère au Togo : Les mesures prises par le gouvernement pour gérer la situation
Lomé Actu, 23 septembre 2024 – Jeudi dernier à Lomé, les dirigeants politiques se sont réunis au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) pour aborder les questions socio-économiques urgentes, avec un accent particulier sur la vie chère.
La session a permis au ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani, de décrire les efforts continus du gouvernement pour lutter contre ces défis.
Stratégies du gouvernement pour freiner la vie chère
L’approche du gouvernement pour réduire le coût de la vie élevé s’articule autour de deux stratégies principales : lutter contre l’inflation et assurer une surveillance continue des prix. L’inflation, largement alimentée par des facteurs externes tels que la fluctuation des prix du pétrole et les effets persistants de la pandémie de Covid-19, a été une préoccupation majeure.
Pour y remédier, le gouvernement a ainsi mis en place des contrôles stricts du marché pour réguler les prix à la consommation, limiter les pratiques spéculatives et empêcher les hausses de prix injustifiées qui pèsent sur les ménages.
Protection des consommateurs et soutien aux agriculteurs
Pour donner plus de pouvoir aux citoyens, le gouvernement a également mis en place un numéro vert, le 8585, qui permet aux particuliers de signaler les irrégularités de prix. De plus, les subventions pour les engrais agricoles ont été renforcées, réduisant les coûts pour les agriculteurs de 50 % par an. Cette initiative vise à stimuler la production locale et à la rendre plus compétitive.
Le gouvernement est également intervenu pour stabiliser les prix du carburant, malgré les conditions volatiles du marché mondial, en veillant à ce que les citoyens soient protégés des fluctuations extrêmes à la pompe.
Efforts collaboratifs et discussions futures
En effet, les mesures présentées ont été bien accueillies par les acteurs politiques, qui ont exprimé leur appréciation des efforts du gouvernement. Ils ont également souligné l’importance de poursuivre le dialogue sur les questions connexes, telles que les loyers, les prix du carburant et les pressions fiscales et douanières.
Hodabalo Awaté, ministre de l’Administration territoriale, a encouragé une approche collective, déclarant : « Apprécions et valorisons ce qui a été acquis, puis cherchons ensemble des solutions aux problèmes en suspens. »