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Violences basées sur le genre : Un document de protocole validé

Violences basées sur le genre : Un document de protocole validé

Lomé, 22 septembre 2023 (Lomé Actu) – Le ministère de l’Action sociale, en collaboration avec les ministères de la Santé, de la Sécurité, de la Justice et de l’Enseignement primaire et secondaire, a organisé un atelier de validation nationale du protocole de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre. L’événement s’est tenu à Lomé ce jeudi.

L’atelier avait pour objectif d’améliorer la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, en particulier en ce qui concerne les aspects médicaux, psychologiques et juridiques. Il a réuni des représentants de divers secteurs, y compris les services sociaux, sanitaires, judiciaires, et des communautés locales, afin de garantir une approche coordonnée et holistique dans la lutte contre ce phénomène.

La ministre de l’Action sociale, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a mentionné l’existence de diverses formes de violences basées sur le genre, notamment physiques, sexuelles, émotionnelles, psychologiques et liées au cyberharcèlement. Elle a rappelé que les femmes et les filles sont les principales victimes de ces violences, qui touchent toutes les couches de la société, indépendamment des frontières géographiques ou économiques.

Le gouvernement togolais a mis en place plusieurs mesures pour lutter contre ces violences, notamment le renforcement du cadre juridique avec l’adoption de lois telles que le code des personnes et de la famille, le code de l’enfant, le nouveau code pénal et la loi sur la protection des apprenants contre les violences sexuelles. Des lignes d’assistance téléphonique, des centres d’écoute et des maisons de la femme ont également été créés pour la prise en charge des victimes.

Le Protocole de Prise en Charge des Victimes de Violences Basées sur le Genre décrit les actions à entreprendre par chaque acteur, détermine les limites de chaque intervention, identifie les responsabilités et encourage la coordination entre les secteurs psychosociaux, juridiques et sanitaires. Il vise à offrir aux victimes un ensemble de services intégrés et complémentaires en fonction de leur situation spécifique.

Mme Gnansa Bénédicte, directrice générale de la Promotion de la Femme, a appelé tous les acteurs concernés à s’engager davantage dans la lutte contre les violences basées sur le genre et à encourager la culture de la dénonciation.

Cette initiative vise à relever les défis liés aux inégalités entre les sexes, à l’accès à l’emploi, aux services sociaux de base et aux droits en matière de santé reproductive.

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