Yark : « La conception du logo a coûté 150.000 francs CFA et non 15 millions… »

Devant les députés de la sixième législature lors d’une session extraordinaire ce mardi 21 Février, le Ministre Yark s’est expliqué sur les rapports d’audit effectué par la cour des comptes notamment concernant le prix du logo. Le ministre de la sécurité et de la protection civile a tenu à corriger certaines informations qui circulent dans l’opinion, donné les raisons qui ont conduit à un certain nombre de choses.

Selon le ministre, le ministère n’a pas commandé de logo à 15 millions de francs comme il est dit dans le rapport.

« Même si je suis un apprenti voleur, je ne vais pas commander un logo à 15 millions. La conception du logo a coûté 150.000 francs CFA et le monsieur nous a livré des T-shirts et d’autres articles. C’est l’ensemble qui a coûté 15 millions. Je ne vais pas protester mais je vais attirer l’attention de la cour. Il fallait demander la facture et situer les gens », a-t-il expliqué.

Sur le problème de décharge que reproche le rapport d’audit de la cour des comptes au ministère de la sécurité, le général Yark a expliqué que durant la période de Covid-19, les missions régaliennes notamment les renseignements et les interventions étaient toujours exécutés.

« Il nous est donc arrivé d’envoyer des agents pour vérifier les informer, essayer de vérifier certaines bavures et éventuellement réparer ces incidents. On a eu à approcher des familles pour trouver des solutions à l’amiable. C’est ce qui concerne les décharges. A certains endroits du rapport, on a dit qu’il y a eu des décharges d’une trentaine de millions. J’ai dit tout à l’heure que nous avons mis en place la force spéciale anti-covid avec un commandant et des adjoints. Il doit y avoir un état-major et celui-ci doit fonctionner. Durant tout ce temps, la cour a essayé de compiler tout ce qu’on versait à l’état-major de la force pour dire qu’il y a tel montant », a-t-il souligné.

Le ministre dit avoir regretté que la cour n’a pas fait l’effort de l’inviter afin que certaines précisions soient données.

Il s’est aussi longuement étalé sur un problème de facture sur laquelle le ministère a commandé des masques et des gans chez un opérateur économique qui n’a pas de carte d’opérateur économique.

« Ce n’est pas ça. C’est un Togolais qui vit à l’extérieur mais il a des affaires ici et il a sa carte d’opérateur économique. Et à l’époque, dans l’urgence, il y a des commandes qui sont arrivées par avion et l’opérateur économique tenait compte de tout ça. Nous, voulant protéger nos éléments et leur permettre de faire leur mission d’une façon décente, on n’a pas eu à discuter comme cela se fait au marché », a-t-il indiqué.

Sur la marque de l’ignorance, a reconnu le général de brigade, un certain nombre d’actions ont été posées en violation des procédures. Cependant, a-t-il insisté, quand on parle d’état d’urgence sanitaire et sécuritaire, cela veut dire ce que ça veut dire.

« S’il faut faire un appel d’offres, on va à la direction des marchés publics et quand il manque un ‘o’, ils vont nous dire de retourner, pendant ce temps, nos concitoyens deviennent quoi ? », s’est-il demandé.

Il dit qu’il ne souhaite pas une autre pandémie. Mais s’elle advenait, a-t-il dit, il faut que les procédures soient simplifiées

Avec GlobalActu

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