Lomé Actu, 05 mai 2024- L’Afrique du Sud, après l’abolition de l’apartheid, poursuit son chemin démocratique, mais se débat avec des défis importants, notamment la lutte contre la corruption qui gangrène les hautes sphères du pouvoir.
Divers scandales impliquant des membres de l’ANC, le parti au pouvoir, ont terni l’image du pays sur la scène internationale. Malgré des promesses de réforme, la corruption persiste, alimentée par des systèmes de patronage et des allocations de marchés publics opaques.
Zizi Kodwa, ministre des Sports, des Arts et de la Culture, a démissionné de ses fonctions après avoir été mis en examen pour corruption. Il est accusé d’avoir été impliqué dans des contrats attribués de manière douteuse à EOH Holdings Ltd par la ville de Johannesburg en 2016.
Kodwa, qui conteste ces accusations, a été libéré sous caution. Le président Cyril Ramaphosa est une fois de plus confronté à l’impératif de concrétiser les réformes promises pour combattre la corruption.
