Agression contre Guy Marius Sagna : La DMP dévoile les auteurs et les conséquences de l’incident
Lomé Actu, 30 septembre 2024 – L’agression récente contre le député sénégalais Guy Marius Sagna a suscité l’indignation, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) condamnant la violence comme une attaque flagrante contre la démocratie.
Dans une déclaration détaillée, le DMP identifie les auteurs et décrit les graves répercussions de l’incident.
Qui étaient les agresseurs de Guy Marius Sagna ?
Selon le DMP, la violence a éclaté lors d’une réunion citoyenne organisée par Kafui Adjamagbo-Johnson. Sagna venait d’inviter les participants à se lever pour l’hymne national togolais lorsqu’un groupe d’individus a lancé une attaque brutale. Des chaises ont été lancées vers la plateforme où se trouvaient Sagna et d’autres dirigeants de la société civile, provoquant le chaos et la peur parmi les participants.
Le rapport du DMP met en évidence l’inaction d’une patrouille de police présente à proximité du lieu de la réunion. « Lorsque la violence faisait rage, aucun agent de cette patrouille n’est intervenu pour rétablir l’ordre ou protéger les citoyens attaqués et pour cause : des participants ont identifié des agents opérant à la Direction de la police judiciaire (DPJ) et au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) qui portaient des armes à leur ceinture », a publié la Dynamique.
Blessures graves et dégâts matériels
La DMP a détaillé les blessures graves subies lors de l’attaque, notamment : quatre fractures du crâne nécessitant des points de suture, un traumatisme grave, avec de possibles fractures, une vingtaine de personnes blessées par des plaies ouvertes et une trentaine d’autres souffrant de contusions
Guy Marius Sagna lui-même aurait été transporté d’urgence dans une clinique après avoir souffert d’une commotion cérébrale et d’une plaie ouverte, tandis que d’autres membres de la DMP auraient également été gravement blessés.
L’agression a également entraîné d’importants dégâts matériels. Les rapports indiquent que deux véhicules ont été vandalisés, de nombreux participants se sont fait voler leurs téléphones portables, le matériel des journalistes a été confisqué et jeté et environ 300 chaises ont été détruites
La DMP appelle à la responsabilité et condamne le silence de la police, qu’elle considère comme une collusion inacceptable contre ceux qui militent pour la justice et la démocratie au Togo.