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Côte d'Ivoire : Voici pourquoi Emerse Faé a zappé certains joueurs locaux

Côte d’Ivoire : Voici pourquoi Emerse Faé a zappé certains joueurs locaux

Lorsque le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Emerse Faé, a dévoilé sa dernière équipe pour les qualifications à la Coupe du monde 2026, les omissions de plusieurs grands noms ont fait jaser dans tout le pays. Des joueurs comme Eric Bailly, Serge Aurier, Jonathan Bamba et Wilfried Zaha ont brillé par leur absence.

À la suite de la vive polémique en ligne autour de sa liste de 26 joueurs, Faé a fermement défendu sa politique de sélection et les raisons qui ont motivé ces absences de premier plan.

Emerse Faé privilégie le mérite à l’apaisement des joueurs locaux

« Je n’ai pris aucun joueur local cette fois-ci parce que je ne pense pas qu’ils soient meilleurs que ceux qui figurent sur cette liste », a déclaré le sélectionneur des Eléphants sans ambages. « Je tiens à préciser que je suis favorable à la promotion des joueurs locaux, mais que nous ne prendrons pas de joueurs pour faire de la figuration.»

Plutôt que de se plier aux pressions extérieures ou de procéder à des sélections symboliques, Faé insiste sur le fait qu’il donne la priorité aux qualifications et à la forme du moment. Ses choix reflètent une approche méritocratique qui semble aller à l’encontre des attentes du public et des supporters ivoiriens.

Mais le meilleur entraîneur de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 n’en démord pas. Pour Emerse Faé, le maintien des normes les plus élevées possibles l’emporte sur tout sentiment d’obligation envers les joueurs évoluant dans le pays ou les stars en perte de vitesse qui s’appuient sur leur réputation. « Je veux que nous nous concentrions sur les joueurs qui méritent d’être ici sur la base de leurs performances, et rien d’autre », souligne-t-il.

En toute justice pour Faé, son équipe compte encore une abondance de talents globe-trotters qui exercent leur métier dans certains des plus grands clubs européens. Des stars établies comme Franck Kessié et Sébastien Haller aux jeunes pousses comme Evan Ndicka et Mohamed Bamba, la qualité ne manque pas.

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