Yaoundé, 07 mai 2024 (Lomé Actu) – Grosse désillusion pour Samuel Eto’o ! La Confédération Africaine de Football (CAF) est intervenue dans le conflit en cours impliquant le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), portant un coup significatif à son autorité.
La controverse porte sur Geremi Njitap, ancien coéquipier d’Eto’o et actuel président du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc). Ce dernier a été accusé d’être entré sans autorisation dans les vestiaires de l’équipe nationale camerounaise lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. L’incident a donné lieu à une vive confrontation. Njitap a ensuite été expulsé de force par le personnel de sécurité.
La CAF affirme sa domination dans le litige avec la FECAFOOT
En réponse, la FECAFOOT a envisagé d’imposer une sanction sévère à Njitap. Ce dernier devrait interdit potentiellement de toute activité liée au football pendant un minimum de cinq ans. Cependant, la CAF est intervenue, affirmant ainsi sa compétence exclusive en la matière puisque l’incident s’est produit au cours d’une compétition organisée par la CAF.
Dans une lettre adressée à la FECAFOOT le 6 mai, la CAF a demandé à l’instance camerounaise de cesser toute procédure à l’encontre de Njitap et de soumettre tous les documents et preuves pertinents à la CAF pour examen. Ce développement est donc un revers évident pour Eto’o, qui est connu pour avoir pris un intérêt personnel dans l’affaire, en particulier en raison de la relation tendue entre lui et Njitap. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles Njitap pourrait être le successeur potentiel d’Eto’o, ce qui a aggravé la discorde entre les deux hommes.
La tension est montée d’un cran dans les forums publics. Les partisans d’Eto’o lancent des attaques contre Njitap. Ils le qualifient de traître et remettant en question sa légitimité et sa compétence à diriger le football camerounais. Ils l’accusent d’être manipulé par des forces extérieures, notamment le gouvernement et la FIFA, dans le but de détrôner Eto’o.
