Fautes de français : Le ministre Dodzi Kokoroko annonce de nouvelles techniques de dictée
Le professeur Dodzi Komla Kokoroko, ministre de l’Éducation primaire et secondaire se lance dans une démarche audacieuse pour s’attaquer au problème répandu des fautes d’orthographe parmi les élèves togolais. Il a publié une note mettant en œuvre des réformes strictes dans tout le spectre éducatif.
Avec une nouvelle politique globale, le ministre vise à relever les normes linguistiques à l’échelle nationale en faisant de la vigilance orthographique la responsabilité de chaque enseignant, quelle que soit sa spécialité.
De nouvelles techniques de dictée pour un apprentissage amélioré des langues
Traditionnellement, la correction des erreurs linguistiques incombait uniquement aux enseignants de français. Cependant, la note du ministre exige que tous les enseignants, qu’ils enseignent les mathématiques, l’histoire ou les sciences, jouent un rôle actif dans la correction orthographique au sein de leurs classes. Cette réforme radicale, qui cible le déclin de la maîtrise de la langue observé à différents niveaux d’enseignement, met l’accent sur une approche intégrée où l’amélioration de la langue est le devoir de chacun.
Au cœur de cette réforme se trouve une méthode d’apprentissage de l’orthographe diversifiée. Le ministre Kokoroko a spécifiquement recommandé la mise en œuvre de diverses techniques de dictée. Celles-ci comprennent :
- Dictée progressive : augmentation progressive de la difficulté pour développer les compétences de base.
- Dictée QCM (choix multiples) : test de reconnaissance et de correction des erreurs courantes.
- Dictée piège : identification et correction des erreurs intentionnelles dans un passage.
- Dictée commentée : permettre aux élèves d’expliquer et de comprendre leurs erreurs en détail.
L’objectif est de créer un cadre solide qui réponde aux différents styles d’apprentissage, rendant la maîtrise de la langue plus accessible et plus engageante pour les élèves.
Pour garantir le succès, la ministre appelle l’ensemble de la hiérarchie éducative, des directeurs des écoles normales et des inspecteurs scolaires aux conseillers pédagogiques et aux chefs d’établissement, à surveiller de près l’utilisation de la langue lors des visites de classe.