Dans un récent post sur son compte Instagram, Fally Ipupa a lancé un appel de cœur. Selon des sources locales, au moins 11 villageois en Ituri sont morts dans l’est de la République démocratique du Congo.
La tragédie est survenue après une nouvelle attaque attribuée aux rebelles de l’ADF affiliés au groupe État islamique, le 5 février 2024.
Les ADF, un groupe de rebelles ougandais à majorité musulmane, sont présents dans la région orientale de la RDC depuis le milieu des années 1990.
Ils ont tué des milliers de civils, d’abord dans la province du Nord-Kivu, puis dans la province voisine de l’Ituri au cours des dernières années. En 2019, ils ont prêté allégeance à l’EI et sont également accusés de plusieurs attaques récentes en Ouganda.
L’opération, baptisée « Shujaa », n’a malheureusement pas réussi à mettre fin à leurs attaques.
Les pertes en vies humaines
Selon Mandela Moïse, responsable de la société civile dans la chefferie de Babila Babombi, ils ont tué 13 personnes, principalement des agriculteurs.
Matadi Muyapandi, administrateur de police pour le territoire de Mambasa, a rapporté avoir trouvé 11 corps dans différentes parties de la forêt. L’armée poursuit actuellement les rebelles dans les territoires d’Irumu (Ituri) et de Beni (Nord-Kivu).
Il est regrettable que les opérations militaires conjointes ougando-congolaises se soient limitées aux territoires d’Irumu et de Beni, négligeant Mambasa. Mandela Moïse a exprimé son regret à ce sujet.
Les représentants de la société civile de Beni ont indiqué qu’ils avaient enregistré 23 attaques par des rebelles présumés de l’ADF en janvier. Malheureusement, ces attaques ont causé la perte de plus de 80 vies dans le seul territoire de Beni.
Fally Ipupa a réagi à cette situation en déclarant : « Trop longtemps que ça dure. Il faut que ça cesse pour une bonne fois ».
