La nouvelle constitution du Togo marque un nouveau départ, non seulement pour le pays, mais aussi pour l’actuel président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. En effet, dans la 5ème République, l’homme fort du Togo conservera sa position suprême, mais à un nouveau poste, celui du Président du conseil des Ministres.
Dans un entretient exclusif avec la chaîne New World TV, le ministre ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, a éclairé des zones d’ombre qui entourent la nouvelle constitution du Togo promulguée le 6 mai dernier par le président de la République. L’un des principaux points touchés par l’autorité, est le nouveau poste introduit par le nouveau text fondamental : président du Conseil des ministres .
Logiquement, Faure Gnassingbé occupera le poste de président du Conseil des ministres
L’article 50 de la Constitution établit sans équivoque que le président du Conseil est le chef du gouvernement, qu’il préside les conseils des ministres et qu’il détient le commandement suprême des forces armées. Cette concentration d’autorité place l’administration, l’armée et les forces de sécurité sous la responsabilité directe du pouvoir exécutif. Alors qui pour occuper ce poste stratégique et crucial ?
« Quant à la désignation du président du Conseil, c’est pratiquement une démarche automatique parce que la Constitution dit que c’est le président du parti politique majoritaire ou de la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale qui est désigné, c’est-à-dire le parti lui-même.
Voilà, le président du parti aujourd’hui, c’est le président du parti UNIR. Tout le monde le connaît, c’est donc le présent. Faure Gnassingbé est désigné pour être président du Conseil. Ensuite, l’Assemblée nationale saisit la Cour constitutionnelle en vue de la prestation de serment du président du Conseil. Alors tout est possible« , a répondu le ministre à la question du journaliste Gilles BOKO.
Et d’ajouter : « Le premier président du Conseil des ministres au Togo sera Faure Essozimna Gnassingbé, conformément à la Constitution. Ce n’est pas qu’une question de son désir. C’est ce que la constitution dit. Il va respecter cela«
La question qui se pose après cet éclaircissement du ministre Gilbert Bawara : Qui sera le prochain président de la République du Togo ?
