France : La nouvelle ministre de l’Éducation nationale sous le feu des critiques
En France, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castera, a rencontré les syndicats de l’enseignement le lundi 15 janvier. Cette réunion était très attendue alors que la ministre est déjà au cœur d’une première polémique. Peu de temps après sa nomination, elle a dû justifier le choix d’inscrire ses trois fils dans un établissement privé parisien en raison des « paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public.
Ces propos ont été perçus comme une provocation par les syndicats, ce qui a conduit la ministre à présenter des excuses pour avoir « pu blesser certains enseignants ». Cependant, un témoignage relayé par les médias a mis à mal sa défense, affirmant qu’elle avait changé son fils aîné d’établissement pour lui faire sauter une classe, et non pas en raison de l’absence de professeurs.
Dans ce contexte tendu, Amélie Oudéa-Castéra a entamé des rencontres avec les syndicats pour évoquer les priorités de son ministère. Les syndicats ont exprimé leur méfiance et leur mécontentement, soulignant qu’ils ne lui font pas confiance et exigeant des excuses publiques pour pouvoir continuer à travailler avec elle. Ils sont également préoccupés par le fait que la ministre soit également en charge du portefeuille des Sports, de la Jeunesse et des Jeux olympiques et paralympiques 2024.
Tout en se demandant comment elle pourra consacrer du temps à l’éducation. Ils prévoient une journée de grève le 1er février, mais se disent prêts à recevoir des signaux d’apaisement de la part du ministère d’ici là.
