« Il est temps pour Faure Essozimna Gnassingbé de … », Nathaniel Olympio
Lomé Actu, 1er juin 2024- Le Togo a récemment franchi une étape importante en tournant la page du régime présidentiel en vigueur depuis 1992. Comme l’indique la nouvelle constitution promulguée par le président Faure Gnassingbé, le pays est désormais passé à un régime parlementaire.
Un régime dans lequel le président du conseil des ministres, issu du parti majoritaire à l’assemblée nationale, détient davantage de pouvoirs que le président de la république qui se trouve dans un rôle symbolique. Cependant, cette transition promulguée depuis le 6 mai dernier jusqu’à ce jour ne fait toujours pas l’unanimité.
L’opposant Nathaniel Olympio, porte-parole du Front togolais « Touche pas à ma Constitution », dénonce cette réforme comme un aveu d’échec du régime en place. Il accuse la gouvernance de Faure Gnassingbé de ne pas répondre aux besoins fondamentaux de la population.
Selon lui, lorsqu’un régime est au pouvoir depuis 60 ans, que le dirigeant est en place depuis 19 ans et que la population souffre de privations essentielles à sa survie, il est impératif de reconnaître l’échec manifeste de la gouvernance en place.
Sur X, il a déclaré : « Il est temps pour Faure Essozimna Gnassingbe de tirer les conséquences de sa mauvaise gouvernance. Les Togolais, dans l’incapacité de se nourrir suffisamment, ne sont satisfaits dans aucun domaine. L’échec du régime est sur tous les plans. Le bien-être de la population, l’espace civique, les libertés publiques, les finances, l’économie, la justice, la santé, l’éducation, les services sociaux de base et le champ politique stagnent ou régressent ».
