Kozah : Les journées internationales de la fille et de la femme rurale célébrées à Lassa Ahodo

Les journées internationales de la fille et de la femme rurale ont été célébrées à Lassa Ahodo le samedi 14 octobre. Cette célébration, qui s’est déroulée en prélude aux journées mondiales dédiées à la fille et à la femme rurale, a été organisée par SOS Villages d’Enfants Kara avec le soutien technique et financier de SOS VE France, de l’Agence Française de Développement (AFD) et EquiPop.Org.

Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Approche Régionale de l’Enfance et de la Jeunesse (ARPEJ) ». Ces journées ont été consacrées aux difficultés spécifiques auxquelles les filles sont confrontées et au rôle essentiel joué par les femmes dans les économies rurales des pays en développement. L’objectif de cet événement était de rappeler à la population de Lassa Ahodo que l’égalité entre les filles et les garçons est l’une des clés d’un avenir collectif et de la reconnaissance des droits des filles.

Il s’agissait également de démontrer que parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes rurales est un élément essentiel dans la lutte contre l’extrême pauvreté, la faim et la malnutrition. La journée a été marquée par des séances de sensibilisation sur l’importance d’investir dans l’autonomisation des filles et des adolescentes, sur la situation socio-économique des femmes et filles rurales, ainsi que sur les conditions nécessaires à leur autonomisation.

Les inégalités auxquelles elles sont confrontées en raison de leur sexe, telles que l’accès à l’éducation, le mariage forcé, la violence sous toutes ses formes, la nutrition et les droits juridiques, ont été abordées. Ces séances de sensibilisation ont été animées par des devinettes, des jeux avec des prix, des sketches des clubs d’enfants et du parlement des femmes d’Ahodo, et se sont terminées par une célébration communautaire.

Dans son discours sur les thèmes retenus, l’animatrice du projet ARPEJ à SOS VE Kara, Accolatsè Egnonam Akouvi, a souligné que les filles sont toujours victimes de discrimination basée sur le genre. Elle a affirmé qu’il est du devoir des encadreurs, des parents, des décideurs et des enseignants de donner les mêmes chances et opportunités aux filles et aux garçons grâce à une éducation équitable pour tous les enfants, sans exception, afin de construire une société plus stable.

Elle a également indiqué que la célébration de ces journées offre l’opportunité d’attirer l’attention des gouvernants sur les besoins des femmes rurales dont les efforts de production et de transformation des produits agricoles ne sont pas suffisamment reconnus.

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