La Federation Internationale de l’ANC demande une démission du président Jean Pierre Fabre

Des militants de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) réunis au sein d’un courant dite « courant politique G9 » lèvent le ton et exigent la démission du Président National Jean Pierre FABRE. Ces personnes dénoncent la politique collaborationniste du bureau national ainsi que les accointances de couloir.

C’est à travers un communiqué publié le dimanche 11 décembre 2022 que la Fédération internationale de ce parti appelle à une démission du président Jean Pierre Fabre.

Dans la ligne droite de ce communiqué la Fédération internationale de l’ANC, demande aussi, la mise en place d’une cellule de crise chargée de gérer les affaires courantes du parti et la convocation d’un Congrès extraordinaire pour redéfinir une « ligne politique en phase avec les aspirations du peuple togolais. ».

Un climat tendu qui se profile à l’horizon pour le parti politique ANC, déja entremêlé dans des scandales par le passé. Une situation qui intervient suite aux déclarations faites par le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara aux obsèques du Vice-président de l’ANC, feu Patrick Lawson.

Le communiqué signé par plusieurs ex-responsables de l’ANC ainsi que des dirigeants des fédérations internationales du parti fait l’état des lieux des situations suivantes :
« Bien évidemment, de telles déclarations ne sauraient rester sans suite, et ceci, pour plusieurs raisons, dont la Confirmation de la dérive collaborationniste du Parti, le Cynisme politique et la trahison de la lutte. Si l’on en croit Monsieur Bawara, au moment même où les militants de l’ANC, (et plus largement de l’opposition) se faisaient tabasser, emprisonner, jeter en exil, ou même tuer, des cadres du Parti se retrouvaien
t avec les barons du régime pour “rigoler ensemble. »

Une affaire qui aura ‘’forcément’’ des conséquences funestes pour le parti. Car, disent-ils, des soupçons de collaboration ont commencé par peser sur l’ANC depuis plusieurs années. Et pour étaler cette hypohèse les dirigeants des fédérations internationales avancent.

« Dès le lendemain des présidentielles de 2015, nous étions nombreux à nous étonner de la mise sous éteignoir de toute tentative de revendication ou de soulèvement. Les militants étaient priés de s’en remettre à l’OIF ou encore à la sagesse du Président Ouattara pourtant fossoyeur de la démocratie en Côte d’Ivoire. Depuis ce temps, notre Parti n’a cessé de péricliter pour finir par être réduit à sa portion congrue en récoltant 4 % des suffrages aux élections de 2020. Maintenant que ces soupçons ont été corroborés par les déclarations de Monsieur Bawara, au demeurant jamais réfuté sur le fond, on peut bien imaginer le désastre que cela constituera pour notre Parti aux prochaines élections, quelles qu’elles soient »

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