Le renouveau du panafricanisme et la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale
La marche des peuples n’est pas un cheminement linéaire. Celle des peuples d’Afrique et des Diasporas a été jalonnée d’épreuves.
Des mouvements d’émancipation ont marqué l’histoire contemporaine. On peut citer le panafricanisme qui est en réalité l’expression d’un idéal de l’Afrique ; un mouvement de progrès politique, économique et social.
Le panafricanisme ne signifie pas cependant un rejet de l’Occident, mais une réappropriation des valeurs africaines. Dans un contexte international inédit, le Togo a proposé, en partenariat avec l’Union africaine, d’organiser le 9e Congrès Panafricain à Lomé en 2024.
Logique, explique le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, car le Togo est actif depuis toujours dans le mouvement panafricain.
Une cérémonie officielle s’est déroulée lundi dans la capitale togolaise en présence de représentants de toute l’Afrique et du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé. L’occasion de détailler les préparatifs de l’évènement.
Le Togo, fidèle à son histoire, est un fervent militant de l’unité africaine et de la coopération entre les États du continent. Le dernier congrès du genre très contesté avait eu lieu en 2014 en Afrique du Sud et une rencontre concurrente s’était déroulée l’année suivante à Accra (Ghana) ouverte aux pays arabes situés en Afrique.
Le congrès de Johannesburg avait tenté de faire porter la responsabilité de l’esclavage sur les pays arabes et européens.
L’ambition de Robert Dussey est de réunir les deux courants en 2024 à Lomé.