Les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger) sont rejoints par le Togo et le Tchad en tant que nations amies. Ensemble, ils sont engagés depuis le 20 mai dans un exercice militaire de grande ampleur baptisé « Tarhanakale ». Un nom qui signifie « amour de la patrie » en langue songhaï.
Selon une annonce du ministère nigérien de la Défense, ce déploiement inédit a lieu au centre d’entraînement des forces spéciales de Tilia, dans la région de Tahoua à l’ouest du Niger. L’objectif affiché est de renforcer les capacités opérationnelles et la résilience des armées de l’AES face à toute menace potentielle.
« Tarhanakale », manœuvres inédites pour renforcer la coopération militaire
« Cet exercice, fruit d’un partenariat militaire entre le Niger et des pays amis comme le Mali, le Burkina Faso, le Togo et le Tchad, comprend des manœuvres tactiques et des initiatives visant à resserrer les liens avec les populations locales« , précise le ministère.
Il s’agit des toutes premières manœuvres militaires conjointes de cette envergure entre ces cinq nations, toutes confrontées à différents degrés à la violence terroriste.
Supervisées au plus haut niveau, ces opérations visent à renforcer l’interopérabilité et la coopération des forces armées des pays participants. « Il prendra fin le 3 juin prochain et comprend non seulement des manœuvres tactiques, mais aussi des initiatives visant à renforcer les liens avec les populations locales« , selon le bulletin de l’armée nigérienne.
Pour l’AES, récemment créée après le retrait de ses membres de la CEDEAO, ces exercices marquent une nouvelle étape vers un front militaire uni contre l’hydre terroriste au Sahel.
