Lomé Actu, 02 juillet 2024 – Le Togo a lancé une initiative ambitieuse qui promet de transformer la gestion de ses aires protégées. Le Projet de gestion intégrée des périphéries des aires protégées (GIPAP), dévoilé le 27 juin 2024, marque une étape importante dans les efforts de conservation de l’environnement du pays.
Ce projet quinquennal, généreusement financé par l’Union européenne (UE), devrait faire une différence tangible dans la vie de 7 000 ménages vivant en marge des zones protégées du Togo. Composante essentielle du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, à la protection de la biodiversité et à l’agroécologie (PALCC+), le GIPAP vise à trouver un équilibre délicat entre les besoins humains et la préservation de l’environnement.
Un projet soutenu par l’UE vise à révolutionner la gestion des aires protégées
Le projet se concentre principalement sur trois zones protégées clés : le parc Fazao-Malfakassa, la forêt classée d’Abdoulaye et la réserve Togodo-Mono. En luttant contre les pressions anthropiques exercées par les communautés locales sur ces écosystèmes vitaux, le GIPAP cherche à créer une coexistence durable entre la nature et les activités humaines.
Honam Etsri, le coordinateur national du PALCC+, envisage que ces aires protégées deviennent des pôles de développement durable. Cet objectif ambitieux sera atteint grâce à une approche multidimensionnelle qui comprend des initiatives de reboisement, la promotion de l’élevage et le développement des pratiques maraîchères.
Le lancement du GIPAP intervient donc à un moment crucial pour le paysage environnemental du Togo. Ces dernières années, le pays a fait des progrès significatifs dans le renforcement de ses infrastructures de conservation, notamment avec la création de l’Office national des aires protégées (ONAP) l’année dernière. De plus, une législation est actuellement en préparation pour améliorer la gestion de ces espaces écologiques critiques.
