Le Togo sous le Choc : Josiane , une Fillette de 9 ans Meurt après un Viol à Agoemè-Anomé
Lomé, 21 Juin 2023 (Lomé Actu)- Dans une affaire qui a suscité une profonde consternation, le Togo fait face à une tragédie mettant en lumière les violences basées sur le genre. Une fillette prénommée Josiane, âgée d’environ 9 ans, a été victime d’un viol aggravé qui lui a coûté la vie.
Cet acte odieux s’est déroulé à Agoemè-Anomé, et le responsable présumé est un homme de 47 ans.
La communauté togolaise est bouleversée par cet événement inhumain et barbare, qui a provoqué une vive émotion parmi le public et les organisations de la société civile.
Implications des organisations de la société civile
Des démarches ont été entreprises par certaines organisations de la société civile pour obtenir des informations supplémentaires auprès de la famille de la victime.
Le 17 juin dernier, cinq d’entre elles se sont rendues auprès de la famille afin d’obtenir des précisions.
Les discussions avec la famille paternelle confirment les soupçons d’un viol comme cause du décès de la jeune fille. Il convient de souligner que, du fait de sa minorité, elle était particulièrement vulnérable, selon l’article 215 du code pénal.
En outre, il est présumé que l’auteur de l’acte a également commis des actes de torture et de barbarie, en violation de l’article 216 du code pénal.
Ces actes d’une extrême gravité constituent non seulement une violation de la Constitution togolaise, notamment des articles 10, 11, 12 et 13, mais également de l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui affirme le droit à la vie comme un droit fondamental et imprescriptible, dont nul ne peut être privé.
En outre, plusieurs instruments juridiques internationaux ratifiés par le Togo condamnent fermement de tels actes.
Ces actes sont également en violation de la loi N° 2015-10 du 24 novembre 2015 portant code pénal, qui contient plusieurs dispositions relatives à de tels crimes, notamment les articles 165, 166, 167, 168, 171, 172, 211, 212, 213, 214, 215 et 216.
Le collectif condamne avec fermeté cet acte inhumain et appelle à une enquête approfondie, ainsi qu’à l’application de la peine maximale pour l’auteur présumé.
« Nous sommes convaincus qu’une sanction sévère pour cet acte criminel découragera toute tentative future de graves abus envers les enfants dans notre pays, et atténuera, dans une certaine mesure, la douleur des parents », insistent les organisations membres du collectif.
Le COSC-J2VBG affirme son engagement total dans cette lutte et soutiendra la famille de Josiane tout au long de cette épreuve difficile. Il vise non seulement à obtenir justice pour la petite Josiane, mais aussi à décourager toute tentative similaire.
Le collectif est composé d’environ 28 organisations, parmi lesquelles WANEP-Togo, Plan International, GF2D, CACIT, AIMES-AFRIQUE, ATBEF, CAFE et Cœur Solidaire.
Avec TBN